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Focus sur une Ancienne du Lysma Sylvie Aouro Ekanza, une Alysma Young African Leader
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Sylvie Aouro Ekanza, une Alysma Young African Leader

byNotre Lysma inFocus sur une Ancienne du Lysma posted15 septembre, 2016
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Sylvie Aouro Ekanza, une Alysma Young African Leader

La rubrique « Focus sur une Alysma » nous permet d’avoir des nouvelles des Alysma partout dans le monde.

Aujourd’hui, Sylvia Aouro Ekanza, Alysma 1997


Source: Afropolite.com

Vous voulez être un leader africain? Accroître votre réseau d’affaires ? C’est possible via le programme “pour jeunes talents”: Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders.

Pour ceux qui croient encore à l’Afrique et ses opportunités, nous avons rencontré Sylvie, participante de ce programme en 2015. Elle nous partage son retour d’expérience sur cette incroyable aventure qui a changé sa vie et ses perspectives d’avenir.

  • Bonjour Sylvie Aouro Ekanza, peux-tu te présenter pour les Afropolites

Bonjour ! Je suis Sylvie Aouro Ekanza, une jeune afropolite résidant en Côte d’Ivoire. Après 13 ans dans l’industrie pétrolière, je dirige depuis mars 2015 mon cabinet d’Ingénierie Financière. Nos activités sont l’assistance comptable, fiscale, juridique, bancaire, le montage de dossiers de crédit, la recherche de financements, la formation et le recrutement. Je fais plus du Business Development, et travaille avec une équipe de financiers.

J’ai eu le privilège de faire partie de la cohorte 2015 des Mandela Washington Fellows.

 

  • Comment et pourquoi as-tu postulé ?

J’ai découvert l’initiative “Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders” en 2013, en surfant sur le site de l’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire, dans la rubrique « Programmes d’Echanges ». J’étais alors à la recherche d’une plateforme dynamique pour pratiquer et améliorer mon anglais ! La première réflexion qui m’est venue est « Intéressant, mais ce doit être un long processus et un véritable casse-tête administratif ! » Puis je suis passée à autre chose. Il faut dire que l’on venait de m’attribuer de gros challenges sur le plan professionnel, que j’étais très occupée à relever. Je n’avais la tête qu’à cela…

Au cours du 3ème trimestre 2014, j’ai eu l’heureux geste de « tomber » sur un article présentant les YALI 2014 et les objectifs du programme. Ce programme qui me semblait si « fictif » en 2013 m’est soudain apparu plus réel et à ma portée. Pour moi qui songeais sérieusement à une reconversion professionnelle, un changement de boite ou au lancement d’un projet professionnel personnel, ce programme tombait à pic ! Je le voyais comme une opportunité de renforcement de mes capacités et de mon réseau. J’avais également hâte de rencontrer des « like-minded people » ! J’aime cet anglicisme qui résume en 3 mots ce que nous recherchons tous, et que nous avons tant de mal à trouver. Entre les 3 filières qu’offre ce programme : Business & Entrepreneurship, Public Management et Civic Leadership, mon choix s’est très vite opéré : Business & Entrepreneurship !

Dès lors, je me mis à rechercher plus d’informations sur le programme : sites internet dédiés, articles sur les YALI ivoiriens, photos, vidéos, biographies ! J’ai glané un maximum d’informations puis me suis mise à attendre, de pieds fermes l’annonce de l’ouverture des inscriptions pour la vague 2015. Dès les premières heures qui ont suivi l’ouverture, début octobre 2014, j’ai commencé à remplir mon formulaire que j’ai soumis… plus d’un mois plus tard, le jour même de la clôture de la réception des candidatures… à quelques minutes de l’heure limite ! Procrastination ou complexité du questionnaire ? Je penche plutôt pour la 2ème option  !

Puis ce fut une longue, très longue attente. Ce n’est qu’en Janvier que nous avons eu le retour de l’ambassade des Etas Unis en Côte d’Ivoire. Un appel matinal surprise m’a informée de ce que j’avais pu franchir la 1ère étape : la présélection après analyse des formulaires. J’étais convoquée à l’ambassade pour un test d’anglais. Ayant une bonne maitrise de l’anglais, j’étais plutôt assez sereine. J’ai tout de même réalisé que le moment était venu d’avoir un mentor. Et je l’ai trouvé en la personne de Anuarite Tuho, une YALI 2014, également Alysma, sœur cadette d’un ami. Je la remercie d’ailleurs très chaleureusement pour sa disponibilité sans limite !

J’étais un peu dans les vapes les premières minutes du test d’anglais, car je retrouvais des personnes que je connaissais plus ou moins bien et quelques amis que je n’avais pas revus depuis belle lurette. Et voilà que YALI nous rassemblait dans cette salle studieuse, où tout serait chronométré ! Mais je me suis très vite ressaisie… et je me suis si bien ressaisie que j’ai été contactée un mois plus tard, en février : j’avais réalisé un très bon score au test d’anglais, et j’étais convoquée pour la dernière étape : l’entretien, à l’ambassade.

Wow ! Si proche du but ! Je me suis mise à y croire de plus en plus ! J’étais en même temps plus anxieuse à ce stade de la compétition. Etre arrivé si loin, si haut… la chute ne pouvait être que plus vertigineuse et douloureuse ! A ce niveau, quelques chiffres nous parvenaient : près de 3000 candidatures en Côte d’Ivoire pour 12 places disponibles ! re-wow !

Je me présente à l’interview fiévreuse et épuisée, grippe oblige. Le jury est composé de quelques membres du personnel de l’ambassade et 1 ou 2 YALI 2014. Je réponds aux questions, du mieux que ma tête lourde me le permet.

Le verdict tombe un mois plus tard, le 20 mars. Le processus est en effet très long et rageant ! Je fais partie des 12 ivoiriens sélectionnés parmi tous ces postulants de qualité ! Nous serons 12 à représenter la Côte d’Ivoire à ce grand rdv du leadership où 500 africains sont attendus. Quelle joie ! Je suis fière, très fière de moi. Mais j’ai mis plusieurs jours à réaliser ce qui m’arrivait. Il m’a fallu imprimer le mail de l’ambassade et le lire à plusieurs reprises, avant d’y croire.

Puis les choses se sont enchainées : nombreux mails de l’ambassade, pléthore de mail de IREX (cheville ouvrière du programme), message de l’ambassadeur, réunion de brainstorming, prise de contacts avec les boursiers ivoiriens, réunions de préparation interminables, visites aux autorités, coaching des YALI 2014, formulaires et sondages kilométriques, informations pratiques sur l’organisation, dispositions logistiques, affectation par université, procédure de visa, réception à l’ambassade, programmes de formation, instructions de sécurité, consignes d’usage, les nombreuses plateformes de discussion avec les 499 autres boursiers… Il y avait fort à faire.

  • Qu’as-tu mis en avant qui t’a fait réussi ce concours?

La versatilité de mon expérience professionnelle ainsi que mon engagement communautaire, matérialisé par une vie associative active depuis mon adolescence, ont fortement joué en ma faveur.

Il n’est pas nécessaire d’avoir sa propre entreprise ou un projet d’entreprise, pas plus qu’un projet humanitaire pour compétir à YALI, quoique ces aspects pèsent lourd dans la balance. Le désir de renforcer ses capacités et développer son réseau pour mieux impacter son environnement professionnel est une raison suffisante. Et c’est ce désir que j’ai mis en avant : acquérir des connaissances qui me permettraient de gérer efficacement ma structure, et développer mon réseau professionnel pour plus d’opportunités d’affaires. Cependant il faut mettre un point d’honneur à démontrer l’impact social de son organisation, donner des preuves de son leadership et avoir une vision pour sa propre vie, son pays, son continent. En somme, être conscient de la nécessité de contribuer selon ses moyens et ses connaissances à l’avènement d’un monde plus juste.

A l’attention des éventuels candidats, voici les 7 critères de sélection :

  • Aptitude à socialiser et communiquer ;
  • Engagement communautaire et preuve de mentorat (de personnes plus jeunes ou moins expérimentées) ;
  • Habilité à travailler dans des groupes multiculturels et respecter l’opinion des autres ;
  • Connaissances et expériences professionnelles avérées ;
  • Preuves de performances professionnelles en fonction de la filière choisie ;
  • Attitude enthousiaste et positive ;
  • Engagement à retourner dans son pays après le programme, pour faire profiter de son expérience à ses proches.

 YALI CI

  • En quoi consiste ce programme ?

« Mandela Washington Fellowship » est le programme phare de l’Initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative, YALI) et il incarne la volonté du président Obama d’investir dans l’avenir de l’Afrique. La seconde promotion des Mandela Washington Fellows est arrivée en juin 2015 dans différents états des USA, pour six semaines intensives de cours de leadership, constitution de réseau et développement des compétences. Le programme s’est poursuivi par un sommet présidentiel à Washington.

Cette initiative permet à de jeunes leaders africains d’acquérir les connaissances et les contacts dont ils ont besoin pour faire évoluer leur plan de carrière et participer de manière plus énergique à la consolidation des institutions démocratiques, au développement de la croissance économique et au renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique.

Les 500 boursiers que nous étions avons été déployés dans 20 universités partenaires. Nous étions 25 par université. L’Université du Nevada, à Reno a été mon point de chute et nous étions de 17 pays différents. Nous étions logés à l’hôtel. Il va sans dire qu’être exposé à l’expérience des autres boursiers ainsi qu’à l’expérience américaine fut très instructif et rafraîchissant ;

Le programme consistait principalement en des cours ou panels de discussion dans la matinée. Les après-midis étaient consacrés aux visites d’entreprises, d’organisations d’entraide sociale et à des activités de volontariat. Les soirées étaient dédiées à la pléthore de diners de networking et à nos travaux personnels.

Nous avons visité plusieurs centres de technologie, incubateurs, espaces de coworking, accélérateurs d’affaires, groupements d’entrepreneurs et les législatures du Nevada et de la Californie. Des responsables communautaires, dirigeants d’entreprises de renom et venture capitalists se sont entretenus avec nous à l’université et ont partagé leurs expériences dans des panels comprenant également des professeurs de l’Université du Nevada, à Reno.

Nous avons également pu mesurer l’impact des activités de volontariat à la Banque Alimentaire du Nevada du Nord et au Cabinet des Enfants, entre autres

Ont été également organisées certaines activités et excursions culturelles à travers le Nevada. Aussi, nous avons été affectés à des familles d’accueil américaines, qui nous recevaient à diner tous les vendredis, pour nous permettre d’avoir un aperçu réel de la vie à l’américaine.

A la troisième semaine du programme, les boursiers en Business et Entrepreneuriat intéressés ont compéti pour une subvention du gouvernement américain, en vue de lancer ou accroître un projet d’entreprise durable. 40 subventions d’une valeur de 25 000 $ chacune ont été accordées, sur un total de 170 candidatures.

Le clou du programme fut le sommet présidentiel, qui s’est tenu sur 3 jours, à Washington. Nous avons pu participer à de nombreux panels, à une exposition d’entreprises et organisations américaines bénéficiant d’un rayonnement à l’international : excellente opportunité de réseautage. En plus de la joie de s’entretenir avec le Président Barack Obama, il y avait le privilège de profiter de toute l’énergie que peuvent dégager 500 jeunes leaders réunis au même endroit.

A la fin du programme, sur les 500 jeunes leaders africains, 100 – qui en avaient manifesté l’intérêt, et retenus suite à une autre sélection – ont pu bénéficier de 6 semaines de stages dans des entreprises et organisations américaines à très fort potentiel.

 

  • Quelles sont tes perspectives, tes espoirs avec ce programme?

Je savoure le privilège de faire partie d’un vaste réseau de jeunes africains dynamiques talentueux, enthousiastes, doués pour l’innovation et leaders dans leurs pays. Le réseau est animé par plusieurs plateformes qui nous permettent de maintenir le contact les uns avec les autres, pour échanger sur nos différentes activités et projets. Un benchmarking facilité et panafricain !

Nous avons également droit à des mentors, un budget alloué si nous devons être orateurs à des séminaires ou colloques organisés un peu partout dans le monde, des possibilités de stage en Afrique.

Il est prévu des rencontres régionales en avril, afin de faire le bilan et resserrer nos liens.

Ce projet m’a permis renforcer mes capacités en tant qu’entrepreneur et me donne une base de données de partenaires dans toute l’Afrique.

Les inscriptions continuent et je vous encourage vivement à postuler au lien suivant : https://youngafricanleaders.state.gov/washington-fellowship/apply/

Merci Sylvie pour cette riche interview.

Source: Afropolite.com

sylvie aourosylvie aouro ekanzayali
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